La Chapelle Historique du Bon-Pasteur


La Chapelle
Historique
du Bon-Pasteur
#Eduardo Rodà
































            © Vista d’insieme della mostra alla “Chapelle” opere di Eduardo Rodà, Archivi Rodà









Viaggiare a ritroso permette di chiarificare dei momenti importanti di un percorso artistico. Simili a delle soste, tali momenti sono le espressioni consumate sulle tele e date a vedere in luoghi particolari che sono i luoghi espositivi.

La mostra alla Chapelle Historique du Bon Pasteur, merita di essere ripercorsa, poiche' fu concepita per essere in Duo in un luogo dove le arti: musica e pittura, si sposano con naturalezza.
In questi spazi, consacrati che furono, qui Radio Canada, oggi come nel passato ha frequentamente registrato e ritrasmesso dal vivo concerti di musica classica e di Jazz.

Insieme all'amico e all'artista Gianguido Fucito, ci ritrovammo in quella che fu una singolare esperienza; per l'occasione il Fucito investì il parterre, pian terreno dietro la scena, spazio riservato alle mostre, occupando così un’ambiente piu consono alle sue opere; io, mi ritrovai ad occupare uno spazio alquanto intrigante, il piano superiore, al quale ci si accede per un'ampia scala semicurva, qui, si trova una sorta di loggiato, intervallato da colonne al suo interno e da finestre regolarmente intercalate da muri che danno al suo esterno, nei suoi due lati piu lunghi, circoscritti nella forma rettangolare.

Dall'alto una vista suggestiva sullo spazio espositivo sottostante e sulla sala dei concerti, la quale si trova direttamente davanti, le due grandi porte che separano in due l'ampio spazio  e le vetrate che funzionano da specchio, fanno eco d'immagini riflesse, che coincidono ad una visione da fatamorgana.


Due poetiche d’artista, in relazione ai percorsi rispettivi e fuori dagli atelier                 





























© Vista d’insieme della mostra alla “Chapelle” opere di Gianguido Fucito ed Eduardo Rodà, Archivi Rodà








                                    Espace de relation – Parcours 1996-2005

EDUARDO RODÀ
«Hors atelier – Espace de relation; Parcours : 1996-2005»
Chapelle Historique du Bon-Pasteur, 100 rue Sherbrooke Est, Montréal
Du 28 septembre au 6 novembre 2005


L'exposition que je propose  est une mise au point  me permettant de regarder, d’une façon critique, la cohérence de mon travail artistique dans une société comme la nôtre envahie par la sur-communication de tout genre. Sans vouloir être une exposition rétrospective, Parcours est un ensemble d'Å“uvres réalisées environ entre 1995 et 2005 qui signent ma volonté de participation à une culture universelle.

L’exposition envisagée est faite de plusieurs parcours de ma vie créative : un choix spécifique d’Å“uvres représentatives de ma perception. J’ai appris à dessiner, à peindre et sculpter sous l’influence des classiques à travers une figuration significative et déterminante me rendent conscient que  la grimasse autant que la distorsion sous-entend la connaissance de la perfection. L’abstraction et  le géométrique ont émergé de ma volonté de recherche proche de mes sentiments,  un art d’intérieur où la nature, le social, la science, les croyances sont uniquement des références qui alimentent mon esprits.

Ce travail artistique évolue en fonction d’une exploration critique du voir. D’abord je travaille sur l’idée d’un temps cinématique, une temps qui est fait de segments séquentiels, comme des représentations abstraites d’un film.  Des images simples par le dessin qui se réfèrent à une analyse sur la capacité de saisir le contenu des images et des informations. En suite, les toiles deviennent par association et similarité, des moniteurs, où il est possible de percevoir le cadrage, le champ-couleur et les points de vue similaires aux déplacements d’une camera cinématographique. Le dédoublement de l’image commence un peu plus tard; le carré devient objet dans la peinture et la peinture devient objet même, plutôt que de représenter un ensemble de formes abstraites épurées. Cette façon de regarder la peinture m'a porté vers l'an 2000 à un nouveau chapitre, celui du «Détail» : Page-détail, Arrêt sur image, Vu de près. Ce sont des moments d’un dénominateur commun équivalent a un arrêt sur image d’une longue transmission. Les détails vivent un équilibre fragile dans une image qui existe et dépasse la force même de ces détails pour surgir à  Å“uvre d’art indépendante. Dernière, non pas ultime phase créative des séries et groupes, est Vu de près : un champ visuel agrandi, Silicon-Wafer,  qui sollicite l’imaginaire de l’observateur et le guide dans une grille-cadrage simulatrice des Wafers circuits imprimés, en une monochromie de détails jumelés (diptyque). Ces sont les phases émotives et intellectuelles de ma vie.


Les différences dans la peinture qui sont produites par le variations du nombre de couches appliqués, la richesse ou la légèreté dans le mélange des pigments, etc., sont très subtiles et l’on ne peut guère les distinguer que lorsque les toiles sont accrochées ensemble comme une série. La méthode est importante, même indispensable à l’artiste pour arriver à l’Å“uvre achevée.

La peinture concrète est pure création de plans, de lignes, de couleur qui n’ont pas d’autre signification qu’eux-mêmes. Concret est le contraire d’abstrait (Max Bill), une thématique qui s’appuie sur les mathématiques (Max Bill «La pensée mathématique dans l’art de notre temps», 1949).

Mes compositions  sont systématiques, facilement lisibles. Le désire de faire un art qui, en utilisant une géométrie déterminé, soit individualiste. L’introduction plus récent du relief accroche la lumière sur la toile. La lumière qui est changeante vient modifier la composition en introduisant le hasard. Plus que la couleur c’est la matière qui l’attire, même si pour l’art concret, couleur et forme sont indissociables.

Les Å“uvres choisies reflètent uniquement le choix de ma volonté et de mon esprit. Une sélection restrictive et sévère, de façon à donner le meilleur aperçu visuel de mon travail. Un choix difficile car, on a toujours cette tendance de tout montrer , mais  la discipline m’a obligés d’être très critiques et de  valoriser davantage l'essentiel.





         © Vista d’insieme della mostra alla “Chapelle” opere di Gianguido Fucito ed Eduardo Rodà, Archivi Rodà







                                CLEF DE LA MÉMOIRE – Å’UVRES RÉCENTES

                                                   Gianguido Fucito
«Hors atelier – «Clef de la mémoire» (Å“uvres récentes)
Chapelle Historique du Bon-Pasteur, 100 rue Sherbrooke Est, Montréal (Qc.)
Du 28 septembre au 6 novembre 2005

Artiste et expert multidisciplinaire, ingénieur de formation et homme de lettres, directeur des galeries d’art, reconnu dans le milieu artistique aussi pour ses qualités de promoteur et de défenseur du talent artistique, de l’intérêt des collectionneurs et de l’enthousiasme de mécènes. Toujours à l’affût des nouvelles aventures artistiques et littéraires, Gianguido Fucito , travaille, invente, et recherche à l’intérieur de soi-même  la mémoire enfouie. Pour lui, la mémoire est cette réalité vitale indispensable à retracer un parcours d’intériorisation quasi mythologique de sa propre vie depuis son enfance. Après les Chromaxies, Le temps suspendu, Les masques inventées, Les signes de la mémoires, Écho de la mémoire, les Å“uvres récentes de l’exposition portent le titre Clefs de la mémoire :  signes, symboles et  traces , orientés vers l’introspection et l’investigation de secrets intimes. Fucito continue à élaborer des Å“uvres toujours en mutation, puisant sa force d’évocation là où son expérience plurielle le poursuit.

La peinture, art authentique, reste une recherche de soi-même dans le profond de sa propre conscience, plutôt qu’être une simple quête d’esthétique ou recherche de notoriété. Vivre à l’intérieur de son art, c’est surtout un acte de courage qui  permet de devenir plus fort que la vie elle-même. C’est essentiellement  retrouver par le biais de l’expérience du vécu, une vision prête à être partagée et assumée par qui nous regarde. Artiste, on le devient après des années de combat, de recherche, de réflexion, de désillusion, d’audace et de courage en défiant la misère, financière spécialement, pour vivre uniquement par son propre credo.

Plusieurs de mes tableaux ont une coté cachée, autant dans la couleur que dans la forme et le contenu. J’aime les choses cachées, qui ne sont pas lisibles à première vue. Je veux qu ‘on soit obligé de faire un effort pour voir mes tableaux. La plus part des tableaux aujourd’hui livrent toutes leur informations en moins d’un minute. Un tableau, il faut pouvoir le regarder et vivre avec lui pendant des années si non pour toute une vie, à la limite.

Pour découvrir peu à peu ce que l’Å“uvre dégage et contient ; elle doit posséder un certain silence, un contrepoint au monde du bruit dominant d’aujourd’hui. Faire de l’art et vivre dans l’art est une nécessité primordiale comme respirer et manger. Finalement l’artiste ne peut avoir une influence sur la société que par sa façon de vivre, son absence de dogmatisme et sa tolérance.

J’essaie d’être à jour dans tous le domaines… une tache quasi impossible, mais c’est une recherche intuitive ! Comme je suis habitué à lire les revues scientifiques, cela ne m’ennuie pas de lire des texte très techniques qui me donnent des idées ou qui confirment des intuitions que j’avais déjà.

Une partie de plaisir de faire l’art réside aussi dans le fait de susciter dans le monde une condition qui n’existerait pas sans mon intervention. Ce qui me donne encore davantage du plaisir c’est que ces oeuvres que je fais sont à moi, non dans une sens de propriété, mais parce que j’ai été le seul à les vouloir. Il y a aussi la question du désir de réaliser une série d'Å“uvres. Par exemple, la grande différence entre mon Å“uvre et celle d’autres artistes, ce n’est pas l’habilité manuelle ou intellectuelle, ce ne pas le génie non plus, mais le fait d’avoir désiré que mes Å“uvres aient la forme et le contenu qu’elles ont. Alors que d’autres artistes veulent que leur Å“uvres aient des formes différents et qui soient aussi les leurs.








                       © Vista d’insieme della mostra alla “Chapelle” opere di Gianguido Fucito ed Eduardo Rodà, Archivi Rodà





































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